Philip Kerr - La pâle figure (Éditions du Masque, 1994)
Résumé éditeur (repris du site Polars Pourpres):
Septembre 1938. Tandis que la ville croule sous la chaleur, les Berlinois attendent avec anxiété l'issue de la conférence de Munich. Engagé par une riche veuve pour retrouver l'individu qui la fait chanter, le détective privé Bernhard Gunther se trouve plongé, lui, dans les méandres de la médecine psychiatrique moderne... avant de se voir contraint par Heydrich de prendre les rênes d'une enquête bien particulière : retrouver le tueur en série qui hante les rues de Berlin depuis quelques semaines, s'attaquant à des adolescentes. Mais s'il obtient le privilège d'être nommé « Komissar », Bernie est encore loin d'imaginer que son investigation le mènera au plus profond des coulisses du pouvoir nazi... là où même lui, le cynique que rien n'étonne, se laissera surprendre par « le criminel à la pâle figure »...
Mon avis:
Un polar historique qui, une nouvelle fois, enchantera le lecteur! Relire la période avant 40 avec le regard de Bernie Gunther est à la fois hilarant, grinçant d'humour décalé, et passionnant, tant on sent la maîtrise que Kerr a de l'histoire de l'Allemagne nazie. Comme d'autres, je l'ai encore préféré à L'été de cristal, tant l'intrigue policière est encore mieux menée à mon goût. A conseiller sans hésiter.